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Méchant Beau-Père part 2 : Le cochon qui vivait dans nos toilettes

NB : Pour mieux vous repérer lors de la lecture de ce récit, il serait préférable commencer par la partie 1 ICI.

Vacances 2005

Comme je l’ai dit dans la première partie de ce récit, malgré mes laides vacances passées en 2004, l’année 2005  allait être pire. Cette année là encore, Christelle et Pitou sont allés en vacances, et moi je suis resté, il n’y avait pas de propositions pour moi. Mais cette fois-ci, je n’avais pas seulement deux enfants mais trois à ma charge – car, mon petit cousin Alexandre est venu habiter avec nous.  03 mômes de 05 ans, 04 ans et 03 ans à la charge d’un môme de 13 ans. Vous imaginez? La routine s’est répétée, faire les travaux, m’occuper des enfants, laver leurs vêtements, ceux des parents, les surveiller, les laver, les nourrir… Dans tout cela, je n’avais pas le droit de me déplacer. Certains jours je restais jusqu’à minuit seul, parfois sans électricité, attendant que Mr T et ma tante rentrent. Mais Dieu m’a permis de tenir.

Ce cadeau c’était un cochon…

Une fois, nous sommes allés rendre visite à un ami de Mr T qui s’appelait Innocent, un de ses meilleurs amis depuis l’enfance, disait-il! Au moment de rentrer, son ami lui offrit un cadeau assez particulier. Ce cadeau c’était un cochon, oui un cochon ! À notre grande surprise, ma tante et moi, on s’est juste aligné et on rentrait de cette visite avec un cochon à l’arrière de la voiture. Arrivés à la maison, il fallait héberger l’animal et Mr T a eu la brillante idée de le mettre aux toilettes. C’est moi qui allais devoir chercher des feuilles de patate pour le nourrir. Cette nuit, ce ne fut pas facile de dormir. Le lendemain, il décida qu’on va élever ce cochon et qu’on va lui construire une case aux toilettes. C’est ainsi qu’on a séparé les toilettes en deux, une zone pour le cochon et une autre pour la famille. Vous voyez un peu, genre tu te laves, tu fais les selles, et le cochon te regarde pendant ce temps. Sacré cliché ! Digne d’une fiction hollywoodienne, mais c’était bien réel.  Le comble est que ça retombait toujours sur ma tête. J’avais la responsabilité de m’occuper de ce cochon, lui chercher à manger, nettoyer sa porcherie tous les jours, ajouté à ce que j’avais déjà comme travaux, franchement… Je trouvais l’acte de Mr T tellement immoral et méchant, mais je devais supporter.

Aller à l’école en puant la merde de cochon! 🙁 

Lorsque les vacances se sont achevées, Pitou et Christelle sont revenus. Désormais, la porcherie concernait Pitou et moi, on devait la nettoyer le matin avant d’aller à l’école. Cela s’ajoutait bien-sûr aux tâches quotidiennes. Vaisselles, lessive, nettoyage de la voiture de Mr T, et pas mal d’autres. Tous les matins, quand j’allais à l’école, j’avais une odeur de porcherie, ayant ramassé les excréments du cochon. Imaginez, les maladies auxquelles cela nous exposait vu qu’on le faisait sans matériel de protection. J’étais répugnant et mal à l’aise tous les jours, la dartre avait conquis nos peaux. Ce cochon était une peste pour tout le monde sauf pour Mr T, il criait dans la nuit et nous empêchait de dormir. Même les voisins wandayaient (s’étonnaient-Verbe Wanda en Camfranglais). On avait un puit d’eau  derrière la maison et les excréments avaient pollué ce puit.

Il fut un jour où Mr T nous a réveillés à minuit, pour aller chercher la nourriture du cochon …

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Méchant Beau père_Part 1 “La vie chez un dictateur despote”

NB : Dans le texte il y’a deux « Pitou ». Pitou (1) mon cousin & Pitou(2), le neveu du mari de ma tante. Afin de ne pas les confondre.

2003/2004

Le vide créé par l’absence de mes parents n’a jamais vraiment été comblé. Malgré la présence de ma famille maternelle, oncles et tantes, je n’étais jamais vraiment heureux. Avec ma grand-mère au moins, j’arrivais à oublier ce manquement. J’avais 11 ans quand elle est tombée gravement malade et qu’on a du se séparer. Elle est allée chez ma tante Ma’Chan pour plus de soins.  Je vivais  désormais avec mon feu cousin Pitou (1) et durant toute une année (2003), on errait comme des mendiants. Mon oncle, son père est allé cette année là en France pour se chercher. Pitou (1) était l’enfant du dehors et moi le bâtard de la famille. Durant cette année, on mangeait un peu de partout, chez les maters du kwatt, au café, à la boutique, au beignetariat ou chez des amis. On vendait tout ce qui pouvait nous donner de l’argent, oui on volait même parfois. Ma vie était devenu un bazar, sans contrôle, on sortait quand on voulait, pas d’heure. En 2004 mes tantes ont décidé que l’on ne pouvait plus continuer à vivre ainsi. J’avais échoué le BEPC et Pitou (1) la classe de 4e (il avait 04 ans de plus que moi, mais j’étais avancé à l’école).

Durant les vacances, la famille a donc décidé que j’irai vivre chez ma tante Mami Jacka (Je vous parlerai d’elle plu-tard). Avant j’ai d’abord été chez Ta’a Sandrine à Beedi (Quartier de Douala). J’arrive donc au quartier  « Village, sis à Ngogpassi 3 » (Quartier de Douala) pour les vacances en 2004. Ma tante était mariée (pas devant le maire hein), elle avait 3 filles, Christelle qui est mon ainée. Les deux petites filles Ornella et Laeticia qui avaient à cette époque 04 ans et 02 ans. Elle hébergeait aussi le fils de la petite sœur à son Mari, il s’appelait Pitou (2), lui aussi. Son mari était Taximan (chaffeur de taxi). Petite maison, dans un fond fin, près d’un ravin et de la brousse. Un petit salon, une chambre, une cuisine qui servait de chambre de Pitou (2) et Moi, une douche externe et quand-même une grande cour. Les débuts n’étaient pas si mal que ça, j’essayais de m’adapter au rythme de vie de là-bas. il n’y avait pas de distraction et il y’avait beaucoup d’interdits. Durant un mois, j’ai appris à laver les marmites et faire d’autres choses. Mr T, le père était plutôt cool au début avec moi, et les autres me disaient « Tu ne le connais pas hein!!! ». Au quartier (ce nase quartier), on l’appelait « Petit Papa » et tout le monde savait qu’il était méchant.

Mon malheur a commencé

Il a commencé quand, cette année là, Christelle et Pitou (2) sont allés en vacances, me laissant avec les enfants et les parents. J’ai donc commencé à vivre le début de la vie qui m’attendait. C’était laid, fade, ignoble et si pesant. Je ne pouvais contacter personne, ni communiquer, ni aller chez les voisins. Je ne pouvais pas franchir les 200 mètres carré du terrain sans avoir un motif, genre on m’a commissionné ou alors je vais puiser de l’eau à boire. Seul là-bas, toutes mes journées consistaient à aider ma tante aux travaux, manger, dormir et m’occuper des enfants. Très souvent Mr T et ma tante sortaient et me laissaient seuls avec les enfants, notamment le dimanche. Je devais m’occuper de ces deux petites filles de 04 ans et 02 ans, laver leurs habits, leurs faire à manger, les surveiller comme une nounou. Voilà mes vacances, parfois les deux parents rentraient tard vers minuit, tandis que moi j’étais à la maison cloué, à faire tout ce qu’on me disait, c’était comme ça jusqu’à la fin des vacances. Je profitais de leurs sorties pour marcher un peu, discuter avec les voisins, mais pas facile avec deux bambinos sur la main. L’année d’après, mes vacances allaient être bien pire.

Enfant malheureux_crédit @Pixabay

Quand les autres sont rentrés de vacances, c’était bientôt la rentrée. Mon oncle cité ci-haut depuis *Mbeng (France) avait fait le nécessaire pour mon école. On vivait à Ndogpassi 3, et on devait fréquenter à Ndogpassi 2, au Collège CPLAN à environ 4 km. Mais ce n’était pas ça le plus pénible. C’était surtout de vivre les mêmes choses tous les jours, sous le toit d’un dictateur, sans radio, ni télé, et même qu’à une période, on a vécu près de 06 mois sans électricité à la maison. Imaginez la vie ainsi  en plein temps moderne, tout ce qu’on ratait et comment j’étais largué quand les autres enfants  parlaient souvent à l’école. Et cette fausse chambre où je devais partager un lit d’une place avec Pitou(2) qui ronflait dans la nuit, les moustiques et les draps vieux, sans compter la chaleur, le désordre qui y était, puisque c’était aussi la cuisine. Le malaise était grand et pas que pour moi. Mais ma situation était plus grave, je n’avais presque pas d’habits, ni de personne vers qui me plier pour demander. Je devais porter les habits de Pitou(2) qui en avait plein, car sa mère était vendeuse de friperie. En plus ça faisait longtemps que je n’étais plus allé chez Ma’chan pour avoir les anciens vêtements de mes cousins, ses enfants qui m’ont souvent dépannés. Avec l’argent de beignet de 200 FCFA, tu ne pouvais pas économiser, même pas pour un appel (très cher à l’époque) – Quand je vivais à *Mambanda (mon quartier d’enfance) au moins, j’allais souvent me chercher des habits de 100-100 dans la friperie du marché- Mais dans cette maison, c’était interdit de sortir même pour aller au marché. Dans mon âme j’avais mal, car je pensais que si j’avais aussi mes parents je n’aurais pas manqué autant. Heureusement, ma grand mère faisait souvent l’effort de venir me voir malgré sa maladie, et elle me dépannait quelques pièces en cachette- en me disant « Supporte Papa, tu seras aussi quelqu’un un jour et tu auras ce que tu veux ».

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Je mangeais le poulet uniquement pendant les jours de fête

J’ai rarement eu l’habitude de raconter ma vie à cœur ouvert. Ceux qui me connaissent un peu savent quand même que je viens de loin. Ma vie, presque le quart de siècle, et à partir de cet article je vais vraiment commencer à la partager.

J’ai passé ma tendre enfance aux cotés de ma grand-mère (les onze premières années). Je vous dirai pourquoi dans de futurs papiers. Elle était pour moi l’amour, la protection, le guide et ma force. Je la voyais faire tout son possible pour me rendre heureux. Pointue de son état, j’étais la chose la plus précieuse qu’elle avait  sur terre. Autrefois mal à l’aise dans ma peau, je me cherche depuis que je suis né. Je posais tellement de questions dans ma tête. Je me rappelle encore bien : où suis-je?,  Pourquoi je suis comme ça? c’est quoi là-bas? je fais comme celui là? j’ai deux mères? J’étais curieux depuis le ventre ma mère. Car, il me semblait que je ne venais pas sur terre pour la première fois. Mais j’avais tout oublié.

Ma grand mère était la première réalité dont j’ai vraiment pris conscience, je me méfiais des gens mais je ne les fuyais pas. J’allais vers eux pour comprendre. Elle et moi vivions à mambanda dans sa maison. C’était une maison en carabottes, propre à l’intérieur. Ma grand-mère était couturière et commerçante, une femme avec un vécu incroyable. Elle vendait un peu de tout selon les saisons, avocat, caramels, arachides, bois, eau, beignet soufflets et bien d’autres. Elle avait beaucoup d’enfants mais pas beaucoup d’argent. Son argent finissait dans des cotisations, les deuils et sur moi.

Je me rappelle des bons gouts spéciaux de sa cuisine, des plats modestes, mais qui me plaisaient. Le riz sauté, les œufs fris avec le bobolo (bâton de manioc). Elle rentrait parfois des réunions avec le pain viande, et parfois elle préparait le taro. Je m’alimentais de tout cela. Mais l’une des choses  que j’aimais et que je mangeais rarement c’était le poulet. Le budget de ration de ma grand-mère n’était pas gros. 500 frs nous suffisait. 

Mais cette histoire de poulet n’était pas appliqué rien qu’à moi. Autour de moi au quartier, c’était rare, banane malaxée et riz oui! Mais le poulet n’était pas à la portée de nos bourses. Alors c’est très souvent pendant les fêtes de noël et de fin d’année qu’on avait l’occasion. Ou encore, des jours spéciaux de fête  (très rares). Sinon le jour où ma grand-mère faisait des économies, elle achetait pour me faire plaisir un mince poulet qu’on allait manger durant trois jours. Par contre quand on allait manger chez les gens, ce n’était pas toujours le bon délire. Les grands se servaient et nous servaient, on nous donnait les mauvaises parties. Les pattes ou les ailes. Pourtant je voulais aussi me servir à ma guise.

Les choses ont continué comme ça jusqu’à mes 15 ans. Je mangeais le poulet à noël et les jours de fête. Heureusement chez ma tante ma’a chan, il y avait des fêtes et comme j’étais déjà grand et que j’y habitais, j’en profitais.  A 15 ans pendant que je faisais mes vacances chez elle, j’ai mangé le poulet comme jamais dans ma vie, pareil pour les œufs fris, j’aime trop ça. Elle avait une ferme et c’est moi qui m’en occupait.

Aujourd’hui, le poulet n’est plus un luxe pour moi. Mais, pour vous dire la vérité, acheter le poulet a été un acte difficile pour moi, je l’ai toujours trouvé cher pour mes poches. Mais c’était plus du à une séquelle psychologique. C’est en 2013, quand je vivais chez une autre de mes tantes, Mama Monique, ma cousine Éliane me commissionnait souvent lui acheter, le poulet braisé. C’est à cette époque que j’ai pris conscience que je peux aussi m’acheter le poulet. Je le mangeais toujours à des occasions.

J’ai acheté le poulet pour la première fois dans ma vie en 2015, parce j’avais déjà mes moyens et je me suis dit pourquoi me refuser cela. Mais en vérité, c’était les brochettes de poulet de 200 frs qu’on vend au Carrefour Ange raphael à Douala. Puis c’était des morceaux de 300 et 500 fcfa. Toutefois, depuis lors, je me lâche, je mange le poulet au moins deux fois par semaine. Dans les plats que j’achète, en brochette braisé, rôti, ou alors exclusivement. Je sors même parfois 2500 frs pour cela (Bon pas tous les temps hein:sweat_smile:). Le poulet n’est plus un luxe pour moi. Je suis fier de voir comment on a démocratisé  la vente du poulet, avec 200 FCFA, on peu en avoir.

Vous voyez combien de temps il m’a fallu? Et dire que c’est le cas pour beaucoup, que ce soit à Mambanda ou ailleurs. La morale de mon article :  » la pauvreté peut vous affecter psychologiquement, au point que vous faites privation de choses évidentes. Surtout, je souhaite que vous fassiez manger  du poulet à vos enfants et petits frères. Faites l’effort même si vous n’avez pas assez d’argent. Faites le de temps en temps. Et, lorsque vous voulez servir les enfants, servez les bien, ne leurs donnez pas les pattes et vous prenez les cuisses. Ils en ont plus besoin que vous. Comme c’était le cas pour moi. »

Et il n’y a pas que le poulet. Toutes ces bonnes choses qu’on aime manger, mais qu’on ne peut pas s’offrir au quotidien.


Impôts : Blessing Petroleum accuse la presse de Diffamation et apporte les preuves de démenti

Le 7 Septembre 2017, la société Blessing Petroleum a été victime d’un acte diffamatoire.  En effet, un article intitulé  « Cameroun: Les 6 000 contribuables qui ne paient pas d’impôts » publié dans le cyberjournal 237online.com affirme que Blessing Petroleum fait partie des sociétés qui ne sont pas en règle au niveau de la fiscalité.  Ceci insinue que Blessing Petroleum opère en toute illégalité ce qui n’est certainement pas le cas.

La LISTE DES CONTRIBUABLES (PERSONNES MORALES) NON ACTIFS DANS LE FICHIER DE LA DIRECTION GENERALE DES IMPOTS établie par la Direction Générale des Douanes comprend la société Blessing Company Limited (No M041712621104R) dont la raison sociale et le numéro de contribuable diffèrent de Blessing Petroleum S.A. (No M110900029355B) à l’exception du mot Blessing. Lire ici

Blessing Petroleum a immédiatement décidé de prendre cette confusion faite par la publication 237online au sérieux  car il y va de la réputation de l’entreprise, non seulement envers ses partenaires d’affaire mais aussi avec ses clients et consommateurs.  C’est ainsi que la société a adressé aujourd’hui un courrier exigeant la correction de l’article diffamatoire et la rédaction d’un article d’excuse visant à réparer le préjudice occasionné.

« Ayant pour valeurs principales l’attitude intègre et la citoyenneté, c’est avec beaucoup d’attention que nous procédons aux contrôles et mises à jour de notre statut fiscal afin d’éviter toute complication pouvant porter atteinte à notre activité,» confirme la direction Blessing dans son courrier adressé à la direction de publication de 237 Online.

Attestation de non redevance Blessing petroleum

Nous avons reçu plusieurs appels venant de plusieurs partenaires et clients au Cameroun et à l’étranger s’interrogeant sur notre crédibilité après avoir lu l’article publié par 237online.  Ceci dû au fait que la photo de Blessing Petroleum apparait au haut de l’article.

Plus tard, nous avons été informés du fait que l’article publié par ce cyberjournal est premièrement apparu dans le numéro du 7 Septembre 2017 du journal le Quotidien de l’Economie qui déclare Blessing Company une chaine de stations-service incluse dans la liste des contribuables qui ne paient pas les impôts, ce qui est une information outrageusement erronée.

Face à cette situation, Blessing Petroleum s’engage à obtenir réparation pour les dommages occasionnés par 237online.com pour avoir rapporté des informations mensongères en exposant principalement la réputation de Blessing Petroleum.  Nous exigeons aussi un démenti venant du Quotidien de l’Economie pour avoir commis l’erreur d’impliquer Blessing Petroleum dans ce scandale fiscal.

Il y va de plusieurs années de travail pour construire la notoriété que Blessing Petroleum illustre aujourd’hui et nous ne saurons laisser des reporters malveillants la dissoudre aussi facilement. Nous ne pouvons laisser quiconque compromettre la confiance mise en nous par les institutions Camerounaises et Internationales, nos nombreux partenaires ainsi que nos clients et consommateurs.  Nous userons de tous les moyens possibles, y compris juridiques, pour corriger cette offense.

A propos de Blessing :

BLESSING PETROLEUM S.A., est une société camerounaise, avec un capital de un milliard et demi,  basée à Douala au Cameroun et spécialisée dans la distribution des produits pétroliers et dérivés, les soutes maritimes et l’exportation en zone CEMAC.

Créée en novembre 2009, la société BLESSING PETROLEUM S.A. a effectivement débuté ses activités en 2010 avec pour mission d’optimiser la satisfaction de sa clientèle en fournissant des services et produits de haute qualité dans le respect des normes d’hygiène, de sécurité et d’environnement. La forte expérience de son équipe dirigeante dans le secteur d’activité a fortement contribué à son développement. La société BLESSING PETROLEUM S.A. s’est lancée depuis lors dans un large programme d’investissements et dispose à ce jour 24 stations-service opérationnelles dans son réseau de distribution.

 


Quand elle pisse sur mon lit!!

NB: Cet article n’est pas écrit par un expert du sexe, ni un Hitch Dr love. Encore moins, n’allez pas en faire une quelconque interprétation pornographe ou d’atteinte à la pudeur.  C’est juste un partage noble tiré d’expériences imaginaires. Mdr!  Déconseillé aux moins de 16 ans

Ohhh! La femme ! Quelle merveille! Comment expliquer ? On a parfois les mots pour dire l’effet qu’elle nous fait mais ils ne sont jamais assez comparé à l’acte.  Cet effet qui commence par les yeux et finit dans le corps. Le corps, le moment ou elle et l’homme font une seule chair, l’un dans l’autre. Moi dans elle. Moment de sexe, moment de « Bad things », moment de partage, d’extase, de découverte, de domination, de voyage, de perte.

Qui n’aime pas perdre le contrôle? qui n’aime pas prendre plaisir ? qui n’aime pas frotter son sexe à celui du genre opposé? Moi j’aime. J’aime sentir, me laisser emporter. Par dessus tout je suis de ceux qui aiment donner le plaisir. Je reste toujours surpris à chaque fois, car ma curiosité est insatiable, j’essaie de comprendre comment j’arrive à faire cela et comment elle arrive à me le faire. Chimiotactisme positif, alchimie forte et adrénaline pleine. Je m’en vais savourer son corps, pénétrer ses entrailles les plus profondes, libérer mes sens pour affecter les siens.


La femme vue du coté sensuel – source @pixabay

J’aime la voir gémir, j’aime voir comment elle réagit à mes caresses, je lui en donne encore et encore, serrant son corps avec délicatesse. Séduction et charme sont au rendez-vous. Mes lèvres sur ses lèvres (toutes les lèvres de son corps), sur son coup, ses seins son ventre, lécher son corps et la voir fondre. Frotter sa peau à la mienne. Savourer ce frisson qui fait du bien. Et son visage qui m’emporte, me motive, me fait me dépasser, m’étonner. Me voilà dans elle, amené par ce lubrifiant gluant libéré par ses glandes qui me permet de glisser, de frotter en aller retour. Et cette chaleur, on dirait qu’elle est crémeuse, je brule d’allégresse.  On se perd, et j’aime ça. Je la rodes et je vois qu’elle prend son pied  au gré de mes mouvements. Je me sens en ce moment là meilleur que tous les grands sportifs de ce monde. Usain bolt c’est qui? Lol ! Nos corps communiquent, essayant d’être un en fusionnant. Trouver l’équilibre au plus profond de nos entrailles.

Le rouge symbole de romantisme sexuel -source @pixabay

Je la cherche, j’intensifie, je l’emmène et elle me mène. Elle peut crier, mais rien que sa respiration m’en dit plus. Et ses yeux changent de couleur, elle semble avoir perdu la tête. Elle ne parle pas mais elle en redemande, ses cuisses tremblent, ma température grimpe, je la sens frappé par ses premiers orgasmes, à l’intérieur ça chauffe encore plus. Je veux bruler, et elle aussi, mais je la laisserai faire avant. Je veux m’occuper d’elle, je veux la dominer, la savourer, la voir dans son extase la plus élevée. Je la sens venir, je me retiens, mais je fonce, elle m’excite, elle me serre, me commande et je veux la voir à bout.  C’est  mystérieux, comment peut-elle être ainsi?  Je ne comprend pas même si je participe. Et voilà qu’on arrive au bout du plaisir charnel, elle vient, je sens son eau se frayer un chemin dans notre brutale et douce collision. Mince alors !! et ses gémissements, son plaisir à cet instant devient le mien. Et voilà que de ses entrailles, jaillit la ce liquide jouissif. Elle éjacule, elle pisse de plaisir, mouille mes draps, depuis la fontaine de la nature féminine.  C’est fou comme ça me plait. Vu comment elle me regarde,  comment elle semble bouleversée et libérée en même temps.

Même si à cet instant je n’ai toujours pas résolu le mystère, j’ai au moins la méthode, afin de lui produire un orgasme combiné.  Mon instant de jouir attendra, je prendrai aussi mon pied, mais moins qu’elle je me dis, puisque son plaisir suprême est plus difficile à trouver.

C’est la femme qui fait le sexe. Même si elles ne laissent pas toutes aller de la même façon.

Femme = Mystère


Voici comment la fiscalité Camerounaise tue les jeunes entreprises

Parfois, on peut ne pas comprendre les actes de quelqu’un si l’on ne vit pas ses pesanteurs. Je ne sais pas ce que Valsero venait de vivre le jour où il composait le texte de sa chanson « Ce pays tue les jeunes ». En écoutant ce morceau, on peut y sentir toute sa rage, celle d’un jeune qui s’est battu longtemps sans issue.

J’aime mon pays et je veux vraiment faire des choses pour lui, mais est-ce évident ? Est-ce que cela peut se faire sans trop d’embûches? Pourquoi y en a-t-il autant ? On a pensé à nous dire de se lancer dans l’entrepreneuriat mais sans nous donner l’écosystème favorable. Moi je n’ai pas attendu ces paroles, j’avais mes rêves depuis et je l’ai fait. Décider de ne pas (du moins plus) travailler pour des gens parce que je veux essayer de bâtir mes propres projets. En effet j’en suis capable et je me bats pour cela. J’ai réussi à faire d’une passion une activité autonome afin de gérer moi-même ma vie. Je refuse des offres d’emploi à hauteur d’un demi million de fcfa parce que je crois en ce que je fais. Pourtant ce que je fais n’est pas facile, c’est téméraire et même suicidaire diront certains. Mais , lorsque je regarde ma vie je constate qu’être autonome et libre est essentiel pour le rêveur que je suis.  Rêveur mais aussi souffreteux. Où vais-je ? Pourquoi je ne fais pas comme mes amis qui vont se faire embaucher pour donner toute leur vie, leur temps aux projets des autres ? Je suis fou ! je fuis l’argent. Le comble c’est que je sais faire tellement de choses, mais je suis aussi très bon dans mes domaines.

Il y a un an, lors d’un talk, j’ai dit durant ma présentation que le blogging me donne 30.000 frs le mois et qu’il me donnerait au moins 200.000 le mois dans un an, si je réussissais à avoir un investissement de 3 millions. Aujourd’hui j’arrive déjà à faire ce chiffre, alors que je n’ai même pas eu d’investissement. Imaginez si je l’avais eu. Néanmoins je suis patient, je jongle et chaque jour mes ambitions grandissent. Là d’ailleurs il me faut environ 50 millions pour construire le projet que je veux développer. Je n’ai pas de fond de base mais je maximise sur toutes les opportunités que j’ai. On appelle cela de façon simple « entreprendre ».

Le pays ne nous aide vraiment pas

Aller faire des concours à deux balles où 1000 projets sont inscrits, desquels on dénichera par tirage au très grand sort trois projets pour deux millions. Entre nous, je dois compter sur ce genre de choses là ? Oui pour la visibilité et non en vérité.

Fils de personne que je suis, n’ayant pas les fonds et les ouvertures que certains boboh ont. Nous les gens d’en bas, nos obstacles sont encore plus catastrophiques. Eux, ils ont des difficultés mais bien moins que nous. Niveau compétence en autodidacte, je vous assure je suis loin, sans me vanter hein, sans moyens, je fais l’effort de me cultiver au max (parce que même les moyens pour me payer les formations que j’ai toujours voulu je ne les ai pas eu). Toutefois, vive internet et l’intelligence, surtout VIVE DIEU, car il est là pour tous. J’ai arrêté de travailler pour les gens parce que ça me mettait mal a l’aise, ça m’absorbait et me ralentissait. J’assume cela.

Je continue de chercher, mais en attendant ma formule est simple. Me positionner, monétiser et investir en échelle. Ce n’est pas la méthode la plus conseillée, mais j’ai vu cela marcher chez de nombreux commerçants de Mambanda durant mon enfance. Et je sais que c’est possible, il y a un moment où on arrive à tout équilibrer.

Mais le problème…

J’ai créé mon entreprise l’an dernier, parce que je m’attendais bien à ce que des marchés se prononcent dans les futurs mois. J’en ai eu certes, mais le système et les gens veulent tabasser ma logique. Voyez-vous, aujourd’hui je me retrouve à près d’un million de dettes et cela en quelques mois. Qu’est ce qui bloque ?

Déjà y a la mauvaise foi des gens qui ne veulent que t’exploiter, un comptable dans une entreprise qui bloque vos opérations au gré de je ne sais quoi. Tandis le patron avec qui vous avez eu le deal devient subitement très occupé. J’ai déjà vécu cela trois fois. N’est ce pas on est encore petit ? Attendez !!!

Mais il y a surtout la  fiscalité

Figurez vous qu’on dit aux jeunes de créer des entreprises, on ne leur donne pas les moyens mais on exige autant de taxes que les entreprises à gros budget. Mon argent est calé dehors à cause de ça. Après la création de mon entreprise, j’avoue que je ne connaissais pas grand chose sur la fiscalité. J’ai été comme la loi le prévoit, exonéré pour un an. J’avais mes papiers et je pensais que c’était bon. Je ne suis pas allé au centre des impôts de Douala 5e pour déclarer. Je ne le savais pas en toute honnêteté, on ne m’avait dit, pourtant j’avais bien demandé si c’est tout, et là-bas au centre de création on m’a dit oui. Des infos qu’il fallait arracher. Il a fallu que j’ai récemment un marché de 500.000 Fcfa avec une entreprise très pointue fiscalement pour me rendre compte qu’on m’a mal dirigé. L’entreprise en question m’exige un document appelé « Attestation de non-redevance » sinon je ne peux pas avoir mon argent.  Ce document est entré en vigueur avec l’arrivée de la loi des finances 2017. Je suis donc allé au centre des impôts de Douala 5e  pour avoir cette attestation. On me dit que je dois déclarer l’entreprise et cela coute environ 100.000 frs de frais. Pire encore, il parait que je dois avoir un local, parce je suis sensé payer des taxes liées au bail. Et cela en dehors des impôts de chaque mois. Entre nous que je gagne quoi? Moi je débute encore. J’arrive à exercer mon activité pour l’instant sans avoir besoin d’un bureau. Mais ils exigent que je dois en avoir un. La cerise sur le gâteau, c’est que l’on me dit je dois payer des taxes pour toutes les impôts non déclarés les mois passés, ça fait plus un an et plus.  Franchement, et c’est sans gène que le chef de centre me dit qu’il faut négocier qu’il  ne peut rien pour moi. Jusqu’à nos jours, mon argent est bloqué. Selon la loi, un mois non déclaré fait couter jusqu’à 1 million de FCFA. C’est pas de la connerie ça? En allant dans les autres centres, on m’a dit qu’il y a que lui qui peut résoudre mon problème car j’appartiens sur ma carte de contribuable à  sa localité. Vous voyez la méchanceté?

La loi n’a pas elle tenue compte des débutants sans capital comme moi, et nous sommes nombreux à être confrontés à ce problème. Comment on peut exiger aux grandes entreprises de d’exiger aux petites des papiers qui leur coutent plus la somme de leurs deals. On a tenu compte de quoi alors? Je suis obligé d’abandonner cette entreprise pour en créer, ça va me couter près de 150.000 mais au moins je vais récupérer mon argent.  En plus j’ai d’autres marchés futurs avec la grande entreprise. Même si le problème du local restera, je vais jongler, j’ai pas le choix.

Voilà comment on nous encourage dans ce pays. Voilà!  Je ne vous ai pas tout  dit, ceci n’est qu’un cas infirme sur mes difficultés quotidiennes. Certains diront 500.000 ou Un million c’est quoi? Mais attention, c’est la sueur de mon front ohhh. J’apprendrai de mes erreurs, je ne vais pas abandonner. Je reste focus. Jusqu’ici ce que j’ai prévu est arrivé. Je suis un futur millionnaire, milliardaire et je sais que ça va se multiplier. Et vous le savez « Le second nom de DIEU, c’est le temps »

Si ce pays tue les jeunes comme moi, il va comprendre que Dieu dépasse la méchanceté et la moquerie.

Pour ceux que ça peut aider, lire les dispositions liées à la fiscalité des entreprises ICI


Comment j’ai vécu le forum de l’économie numérique de Yaoundé?

Team voila moi

Du 15  au 17 mai dernier, se tenait à Yaoundé le Forum international de l’économie numérique  Un événement auquel j’ai assisté en tant que start-upper et entrepreneur dans le domaine du numérique.

Commençons par rappeler le contexte

Ces derniers temps, l’économie numérique est un sujet a grande polémique dans les coulisses administratives du Cameroun. L’État le considère d’ailleurs comme le levier du développement du Cameroun dans les années futures, bien que la plupart des décideurs ne maitrisent pas réellement les rouages de ce secteur. C’est pourquoi au delà des consultants internationaux qui s’occupent de l’aménagement des stratégies d’expansion de ce domaine, les jeunes start-uppers et porteurs de projets innovants orientés vers le numérique sont une niche forte.

Bien qu’il y ait une pléthore de jeunes aux idées brillantes et aux projets web technologique pouvant construire l’avenir du Cameroun, ceux-ci sont pour la plupart laissés à eux-mêmes et obligés de se démerder a la recherche d’expérience et financement.

Depuis son accession au ministère des postes et télécommunications, Mme Minette LIBOM LI LIKENG a engagé des chantiers autour de ce sujet. En ce qui concerne les startups, elle eut  le projet  « Village Android » en 2016. Tout récemment, ce fut le « globe trotter de l’économie numérique » qui est un projet de repérage et de maturation des projets des start-uppers afin de les présenter aux investisseurs. C’est d’ailleurs après son passage dans la ville de Douala, que mon projet de site de musique « voila-moi.com » a été sélectionné parmi les 50 startups du pays qui exposeront au Forum.

 forum de l'économie numérique Yaoundé
forum de l’économie numérique Yaoundé

L’avant Forum (Faits divers et Kongossa)

Ce projet a été confié au cabinet Canadien Africréa Management. Le forum quand a lui, visait à réunir des experts internationaux et des acteurs nationaux (Minoritaires) pour proposer des solutions autour du  thème « Comment réussir l’économie numérique au Cameroun ? ».

Nous, les start-uppers, étions à vrai dire les plus négligés dans l organisation. Mais bien qu’étant, nous avons bénéficié d’un village d’exposition. C’est une semaine avant l’événement que chacun d’entre nous reçoit l’information et jusqu’à la veille, personne n’avait précisément de détails sur ce qu’il en sera de notre séjour a Yaoundé (Lieu du dit forum). C’est donc après un appel de confirmation, que  J’ai donc pris ma team pour nous rendre en aventure à Yaoundé le Dimanche 14 mai 2017. Une journée assez épuisante….  car c’est vers 18h que nous fumes logés au Centre spirituel SAINT-JEAN-XXIII de Mvolye. A bout de nerfs, fatigués, sceptiques et sans suite 😣😣 , avec les autres startuppers, nous en avons profité, pour lancé le hastag  #Forumeconumyde sur twitter. Il fallait lire nos tweets. Aux environs de 21h, après que nous ayons repéré les lieux au Hilton Hotel, nous sommes enfin allés diner. Mais bon…😣

Parlons direct du Forum

Je vais un peu laisser les faits divers, en m’accentuant dés a présent sur l’aspect de la gestion. Juste pour vous dire que ce n’était pas vraiment la chose à féliciter, en particulier pour nous qui venions de Douala. Malgré tout, entre nous les start-uppers, nous avons pris la peine de faire connaissance et aussi d’échanger sous toutes formes possibles(Fun, tabous, clash, causeries…)

Le 15 mai jour-j, nous sommes arrivés au forum ( Hilton hotel) a exactement 8hr30, chaque startup  avait un stand, un roll-up, 05 polos avec le logo de chaque, des affichettes, une table et des chaises… en fait, tout le petit nécessaire. Sans vraiment connaitre la suite de ce que seront nos journées, chacun s’est activé autant qu’il pouvait afin de présenter de manière plus élaborée ses produits et services aux différents visiteurs, durant ces trois jours. La start-up www.voila-moi.com, qui est évidemment la notre, a reçu le maximum de visites des personnes de diverses casquettes (Experts, entrepreneurs, chefs d’entreprise, médias…), ainsi c’est fait un carnet d’adresse pas du tout négligeable.

Le deuxième jour fut pareil, mais avec pour ajout, le passage du cortège administratif dans chaque stands. Quelques secondes pour leur expliquer le projet et c’était bon l’échange entre les start-ups et l’administration. Quant à notre programme, tout était improvisé et s’enchainait sans suite. Nos gestionnaires eux-mêmes avaient du mal à nous faire intégrer, mais se battaient tant bien que mal (de toutes les façons, visiblement!). C’est pourquoi mon équipe et moi, avons décidé de maximiser sur l’exposition de notre site web.

forum de l'économie numérique Yaoundé
Visite des ministres forum de l’économie numérique Yaoundé

Le troisième jour, qui est en effet le dernier, nous recevons l’information selon laquelle, les experts visiteront nos stands pour évaluation,  car ce serait a cette issue que cinq start-ups seront primés à la soirée de gala de clôture. Ils sont passés et nous ont écouté.  Alors que l’une des canadiennes voulait proclamer des résultats, elle fut stoppée par notre gestionnaire qui lui, n’avait pas été mis au courant de l’effectivité des sélections. Visiblement, il y avait de la corruption. Finalement, les sélectionnés recevront leurs invitations en apartheid. Parmi eux, une seule startup du Littoral (Douala), deux de Centre (Yaoundé), une de Sud-Ouest (Buea) et une du Nord. Pourtant d’après les évaluations, les startups de Douala étaient les plus maturées et susceptiblement prêtes au financement. Notre gestionnaire à tout de même tenu à ce que la startup « Amigoo » soit intégrée parmi les exposants à la soirée de gala.

A la dite soirée, seuls les retenus ont pris part, aux cotés des grosses têtes. Selon le rendu donné par les promoteurs de CAMER Tour et AMIGOO ( startups de Douala retenues)  il y avait grave de la magouille. On s’est retrouvé avec 07 projets, parmi lesquels Amigoo ne figurait pas. Questions: ¨D’où venaient les autres ? on ne sait pas¨. Certains n’ont même pas exposé durant le forum.  ¨¨Mais comment  alors??? 😡😡😡¨ Finalement, tout confirme qu’il y a eu du ¨Mic-mac¨. Et même si ce n’était pas le cas, donner de 150.000 frs à 1.000.000 frs Cfa  à 07 startups sur 50, cela n’aide vraiment pas au développement de l’économie numérique au Cameroun. C’était juste une formalité au final.

Qu’est ce qu’on a donc gagné? Qu’est ce que ma team et moi avons gagné?

Chacun sait ce qu’il cherche et où il veut aller. Pour moi, malgré cet état des choses, je vous dirai que j’ai énormément gagné en participant à ce forum. Je ne venais pas chercher du financement à vrai dire, ce serait me leurrer! J’ai gagné:

  • Tout d’abord de faire vivre à mon équipe une expérience de terrain, de partage d’ensemble;
  • D’être  référencé dans les fichiers du gouvernement en tant que startup;
  • Puis, un partage d’expériences et des échanges très bénéfiques avec des experts , chefs d’entreprises et investisseurs;
  • Des suggestions de nombreuses personnes de plusieurs catégories.  Ce qui me permet de faire une évaluation des attentes et une projection sur la continuité de mon projet;
  • Des contacts utils;
  • Du nouveau matériel qui m’aurait couté environ 70.000 FCFA.  En bon Bami, c’est tres important. Mdr!😅😅
  • Un réseautage avec les autres startups;
  • Une visibilité dans plusieurs  médias;
  • Une banque de données de près de 150 potentiels lecteurs et partenaires;
  • Des propositions de marchés;
  • Une émancipation certaine et une sureté plus grande par rapport à mon projet.

Oui j’ai gagné en participant. Ce forum me sera rentable sur le long et le moyen terme. Même si à vrai dire j’aurai voulu que l’Etat à la fin, me fournisse au moins le tiers que l’investissement que sollicite mon projet. je n’irai pas simplifier ce que j’ai eu. En visionnaire, je vais juste capitaliser dessus en allant tout doucement.

Stand de la team "Voila-moi" forum de l'économie numérique Yaoundé
Stand de la team « Voila-moi » forum de l’économie numérique Yaoundé

Pour finir

Je pense que le défi de l’économie numérique est un très grand challenge au Cameroun😒. Mal compris par les décideurs et difficile pour les protagonistes que nous sommes. Il va falloir qu’on se cherche comme on le fait depuis, en attendant des solutions qui peuvent nous permettre de mieux développer nos projets. Mon quotidien est fait d’insatisfactions, fiscalité, préfinancement, connexion internet, équipements et bien d’autres en  sont des manquements. Mais je me bat pour réussir ce projet qui pourtant avec l’accompagnement nécessaire comme tous les autres, contribuera à faire émerger le Cameroun et à  créer de l’emploi.

J’irai au prochain forum, si jamais on m’invite, non pas parce que je m’y contente ou parce que je trouve que c’est bon d’être juste cette petite startup aux yeux de l’administration. Mais parce que en tant qu’entrepreneur, je ne suis pas encore arrivé, pour l’instant je me cherche encore.

 


Lifestyle : comment je mène mon quotidien de blogueur ?

mon quotidien de blogueur

Certains considèrent encore le blogging comme un passe-temps ou une activité intermédiaire. Ce n’est pas le cas pour moi, mon activité de blogueur me prend pratiquement 60 % de mon temps, mais je suis plus régulier sur mon blog de musique  www.voila-moi.com que sur ce blog où vous me lisez actuellement.

Autour de moi, de nombreuses personnes me posent souvent des questions sur ce qu’est réellement le quotidien du blogueur que je suis. Je vais donc partager cela avec vous.

A vos marques ! Prêts ! Partez !

En effet, j’ai commencé le blogging il y a un an en faisant des analyses, en donnant des avis ou en abordant de nombreux sujets autour de la musique locale. Au début, c’était par passion et pas très récurrent, je voulais juste contribuer. Peu à peu, je suis devenu crédible et de plus en plus lu, ce qui a rendu l’activité plus passionnante. A tel point que j’en ai fini par faire une occupation quotidienne. Depuis, des gens me lisent tous les jours.

J’ai alors constaté que je pouvais en  vivre. J’ai la crédibilité, j’ai l’audience, j’ai le marché, je suis sollicité. J’ai donc décidé, depuis un moment, de rendre mon activité plus professionnelle et d’entreprendre dans le secteur de la presse musicale, et en tant que web entrepreneur. Aussi vrai que se lancer dans ce domaine embryonnaire au Cameroun n’est pas évident, j’ai décidé de me donner les moyens de me développer.

Mon quotidien

Je suis un « veilleur ». Des dernières sorties musicales, observations, conférences, aux spectacles et discussions, je connais le milieu de la musique urbaine camerounaise, son histoire, ses acteurs. De plus j’ai l’avantage d’être moi-même rappeur. Quotidiennement, je collecte les informations des sorties via les groupes whatsapp, les réseaux sociaux ou par contact direct. Aussi, depuis quelques temps j’ai des contributeurs qui m’envoient des articles que je dois me charger d’éditer, ce qui n’est pas du tout facile.

Je m’organise

Lorsque je recense des sujets, je prends la peine de faire un planning de production étant donné que je publie en moyenne 2 articles par jour. Entre analyses, chroniques ou des articles promos pour lesquels je suis contacté… Je fais un calendrier selon le besoin et le résultat que je veux atteindre avec tel ou tel article. Chaque article visible doit toujours donner envie de consulter les autres articles.

J’écris tôt le matin

Chaque jour, c’est à 4h du matin que je fais mes rédactions. Il peut arriver que la veille, je commence à rédiger, ou bien je prends le temps d’y réfléchir afin de savoir comment aborder l’article. Tôt le matin j’ai mon PC, je me connecte et j’ouvre ma console d’écriture, puis je collecte et confectionne les éléments dont j’ai besoin (photos, vidéos, liens etc…). Ça prend parfois du temps. Puis, si je dois écrire au sujet d’une musique, j’ai mes appareils sonores de très bonne qualité qui me permettent d’apprécier le vrai rendu du son. De cela s’en suit une écriture minutieuse. La suite sera une relecture pour corriger les erreurs potentielles. Une fois ce travail terminé, mon éditrice depuis sa maison prendra en charge la relecture de l’article. Puis s’en suit la publication. Ce travail s’étale jusqu’à 9h du matin et parfois à cette heure tous les articles ne sont pas encore achevés.

Blog

Publication sur le blog 

Les articles sont publiés durant la journée chacun à une heure précise, en général entre la matinée, le midi et l’après midi. Les premiers à recevoir mes articles sont mes abonnés sur le blog. Mais pour m’assurer d’être visible au maximum, je fais des publications sur les réseaux sociaux. Je fais jouer ma popularité et ma présence digitale. Je publie sur mon statut, sur mes  pages, dans les groupes Facebook, sur Twitter, linkedin, Google + et via Whatsapp (Listes de diffusion et les 150 groupes dans lesquels je suis). Cela étant fait, j’attends juste les  réactions autour de l’article, commentaires, débats, dont je serai notifié toute la journée, je réagirai à certains bien sûr.

En journée

Quotidiennement je suis partagé entre des rendez-vous, des conférences de presse, mes honoraires de consultation dans certaines agences locales. Bien-sur à chaque moment libre je m’occupe de la gestion du blog. Réponse aux mails, aux commentaires, collecte d’infos, réflexions ou même écriture. J’écris tout le temps, toujours avec mon ordinateur et mon carnet de notes.

Les retours que j’ai de mon activité.

Certains apprécient mes articles, d’autres en sont parfois frustrés, il m’arrive d’être insulté par certains artistes comme ce fut le cas avec Maalhox. D’autres les prennent plutôt positivement et n’hésitent pas à me remercier, faire des recommandations (Salatiel, Numerica, Lab’l, locko, kiessou, par exemple). Certains managers, promoteurs me contactent pour une discussion, des conférences, des couvertures d’événements, des insertions, une séance d’écoute.  Je suis aussi contacté pour divers projets en tant que consultant (Challenge vacances, Creativ, concerts…).

Ce dont je ne dois jamais manquer

Mon activité impose certaines dispositions. Peu importe l’endroit où je suis, je dois toujours avoir :

  • Mon ordinateur chargé et en bon état,
  • Une connexion internet stable et de bonne qualité,
  • Un portable sophistiqué avec une batterie durable.

Mes principes

  • Ne pas écrire pour plaire,
  • Rester incorruptible et véridique,
  • Ne pas écrire par haine, écrire pour contribuer.

La journée d’un blogueur est longue et riche. J’aime ce que je fais et  je m’y adonne fermement. Mon ambition est faire de mon activité une presse culturelle de référence au Cameroun et en Afrique. 


J’ai lancé mon site de musique « Voilà-moi ! »

Logo voilà-moi!Je suis mondoblogueur depuis bientôt un  bon moment. Mais avant d’avoir cette grande opportunité, j’ai commencé le blogging il y a un an via mon blog www.voilamoi.over-blog.com. Sur ce blog, j’écrivais sur la musique Camerounaise uniquement, entre analyse, culture, histoire et développement. En effet, je suis un passionné de musique pour ce qui le savent, je suis aussi rappeur et mon intérêt pour la musique urbaine locale est assez particulier car j’ai vécu son évolution depuis bientôt 10 ans. Mon blog était donc non seulement un moyen de là promouvoir mais aussi un moyen de partager mes opinions et connaissances sur la musique locale.

En un an, je l’avoue, j’ai appris et je suis allé au delà de vouloir faire de mon activité de blogueur une simple passion. En donnant du sang neuf dans le traitement du contenu musical, je suis devenu une référence locale. Je me suis donc dit qu’il fallait monter d’un cran, construire une vraie entreprise par le blogging que l’on ne considère   encore  chez nous comme un métier. Devenant consultant pour divers projets culturels locaux, chroniqueur tv , cette activité me donne des opportunités qui me permettent d’affirmer plus ou moins mon statut de spécialiste dans  domaine musical. Voyez vous ! je créé parfois par mes articles des débats et des remises en question sur l’appréhension de la consommation musicale. J’ai donné décidé de professionnaliser cette activité en créant un site professionnel, plus ergonomique et plus riche en contenus. Je suis monté d’un cran.

Presentation du blog de musique "Voilà-moi!"

www.voila-moi.com

Ça m’a pris du temps et du travail , mais la plateforme est désormais en ligne. Bien-sur, elle parle de musique, plus seulement Camerounaise, mais aussi Africaine. Mon objectif est de positionner  ce nouveau blog comme référent en termes de musique en Afrique (Notamment francophone). En prenant du recul et en observant, je me suis dit qu’il fallait faire un projet de dimension continentale. Bien sûr, par cette initiative, je tiens toujours à promouvoir la musique, mais par des angles tels que l’analyse, le partage d’expérience d’écoute, l’histoire, l’actualité et le développement. Autrement dit c’est plus un site sur la musique que simplement un site de musique. Mon contenu est interactif et laisse place au débat.

J’ai pu avoir des contributeurs dans quelques pays, notamment le Congo, la Cote d’ivoire, le Bénin  et le Kenia. Cela grandira avec le temps. Je m’en vais donc vous présenter les rubriques de ma nouvelle plateforme :

  • News :  Quelques des dernières actualités sélectionnées par la rédaction.
    (Single, Album, Event…)
  • Analyses : C’est la rubrique dans laquelle les performances musicales (chansons, albums, productions   …) sont analysées dans les détails de la composition à la production, passant surtout par la qualité de l’œuvre
  • Chroniques : Entre actualités, histoire, observations, cette rubrique se penche sur le traitement d’un sujet relatif à l’environnement musical local à partager.
  • Interviews : La parole est donnée à un acteur du milieu artistique et culturel afin qu’il nous parle de son parcours ou d’un sujet précis
  • Remember: Un artiste, un morceau, un album,sortis dans le passé peuvent être mis en avant  dans cette rubrique
  •  Clin d’oeil : Artistes en promotion ou une performance remarquable qui interpelle notre rédaction
  • Event & culture : Rubrique dédiée aux activités événementielles et culturelles
    (Bilan, annonces, opinions)

C’est un nouveau challenge et un grand défi que j’espère relever par la grâce de Dieu. Il est maintenant question d’implémenter le projet afin qu’il devienne une référence sur le temps.

Qui que vous soyez, qui lisez cet article, je vous invite à le visiter et pourquoi pas le recommander si cela vous parle. Découvrez le site ici

Vive entrepreneuriat numérique !  Vive le blogging Camerounais ! Vive la musique ! Vive cette Afrique au sang neuf qui se veut entrepreneuriale et dynamique!


« Bidoungkpwattchallenge », le buzz qui prend de l’ampleur au Cameroun

bidoung kpwatt challenge

Le buzz du « Bidoungkpwattchallenge » a été lancé samedi 10 décembre sur la webosphère Camerounaise par Dariche Nehdi, un des influenceurs locaux, rédacteur pour le site www.cultureebene.com . Inspiré par cette position du ministre des Sports et de l’Education Physique, Pierre Ismael Bidoung Kpwatt, lorsqu’il saluait le président Paul Biya pendant  la cérémonie de réception des lionnes indomptables du football, jeudi 8 décembre.

De cet événement l’on a retenu le tout premier selfie public de Paul Biya qui a fait un buzz énorme sur la toile. Mais, très vite un autre buzz est venu conquérir les fils d’actualités, les forums  et surtout distiller de l’humour dans la société Camerounaise.  Cette photo illustrant la position courbée et très écartée, prise par Bidoung Kpwatt pour serrer la main de Paul Biya a fait son effet : « MDR!!! »

Après l’appel de Dariche à rejoindre le mouvement qu’il a nommé le « Courber-dos », de nombreuses photos courraient de Facebook, à Whatsapp,  passant par Twitter et Instangram. Celles-ci déchaînant un grande vague d’humour au fur à mesure qu’elles se multipliaient. Le concept a très vite pris la nomination de Bindougkpwattchallenge. Trois hashtags ont d’ailleurs été lancé sur Twitter à ce propos, #Bindougkpwattchallenge ,#Bindougchallenge, #Courberdos.

La conquête depuis lors se fait de façon virale et de nombreuses personnes de diverses catégories s’y prêtent, tant au Cameroun qu’au delà des frontières. Certains s’en accaparent sous plusieurs angles en proposant des déclinaisons plus ou moins dérisoires et exagérées.

Un fan de locko #Bidoungchallenge
Un fan de locko #Bidoungchallenge
franko et tenor #Bidoungchallenge
Franko et Tenor #Bidoungchallenge

Quant au ministre Bidoung Kpwatt, ce dernier ne s’est pas encore prononcé, ses acolytes administratifs non plus. En attendant, le phénomène grandit et pourrait s’internationaliser vu son allure. Il ressort ici plusieurs questions, tant sur l’usage et le pouvoir des médias sociaux au Cameroun que sur la question d’image et d’atteinte à la personnalité.

Bindougkpwattchallenge