Alerte : Université de Douala, l’insalubrité domine le paysage

Article : Alerte : Université de Douala, l’insalubrité domine le paysage
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3 décembre 2016

Alerte : Université de Douala, l’insalubrité domine le paysage

On ne se croirait pas dans le « temple du savoir » (comme on aime bien appeler nos universités). On dirait plutôt l’un des quartiers reculés de la ville dans lesquels sévit la pollution. Je me souvient d’avoir écrit un article sur la saleté en Afrique, notamment au Cameroun.

Plaque "opération Campus propre à l'université de Douala"
Plaque « opération Campus propre à l’université de Douala »

Dans cet article, je le spécifiais que l’on  ne fait plus la différence entre les instruis et non instruis, entre les grands et les petits, entre les parents et les enfants. En dehors de quelques endroits qui ont l’allure propre (D’ailleurs surprenant car la saleté a épousé nos  mœurs), on peut dire que les Camerounais ne savent pas entretenir leurs milieux publics. Ça peut choquer mais c’est vrai.

Voici donc l’Université de Douala.

Déjà connue pour le désordre permanent et la mauvaise gestion académique et administrative. Il se rajoute à ce CV dérisoire un attribut très fort lié à l’insalubrité. Je me pose des questions auxquelles il n’est certainement pas difficile de répondre :

-Le titre d’étudiant ne suppose t’il pas qu’on a eu un Bacc et qu’on a eu à suivre des cours d’hygiène, de morale et d’éducation à la citoyenneté depuis au moins 12 ans ?

-Où est le service d’hygiène de l’université de Douala ?

– Que fait l’administration avec les fonds alloués au service de propreté sur le campus ?

– Comment peut-on rester inerte en voyant une telle institution dans cet état ?

En effet, pour tout vous dire, l’Université de Douala a le problème des institutions publiques Camerounaises, celui du « laxisme », du « je m’en foutisme ». Cette situation dans laquelle chacun dit : « c’est ma maison ? On ne paye pas les gens pour nettoyer ça ? ».  Tandis que ceux qui sont sensés payer ou veiller à la propreté sont trop occupés à se remplir les poches en se disant : «De toute façon, ça fait quoi à qui ? Est qu’on contrôle même tellement ça ? ». Voilà comment la pollution fait prolifération dans le campus.

Pourtant il y a réellement une Direction des Infrastructures, de la Planification et du Développement (DIPD).   On peut bien se demander quel est son rôle ? Des herbes sur le campus, des mini lacs, des milliers des papiers, de déchets plastiques, organiques et d’autres en tout genre. Il y’en a de tout genre lorsque vous vous y baladez. Pire encore, dans les salles de classe on se croirait sur la rue d’un bidonville, comme si les saletés avaient été téléportées de là.  Mon œil !!! C’est plutôt une migration oui orchestrée par ces pauvres inciviques étudiants qui ont la maladie  de la mentalité laxiste Camerounaise. A qui cela profite ? Quand on sait que les salles de classes débordent déjà d’effectif, que les étudiants suivent leurs cours dans la promiscuité. Peut-on vraiment s’attendre à un rendement dans ces conditions ?

Toutefois, chose étonnante, en vous baladant sur le campus, vous trouverez des plaques sur  lesquelles il est marqué « Opération Campus propre » ou encore   « Les ordures dans les bacs à ordures ». « Mais laissez-moi rire (lol) ! … elles sont veilles ces plaques et entourées parfois d’herbes datant. De plus, sur le campus, c’est à peine si on trouve encore des bacs à ordures, et les rares que l’on peut trouver débordent excessivement d’ordures. Qui va les vider ? Le service d’hygiène le fera quand ses responsables y  penseront.  En attendant « Moi étudiant… Je m’efforce tant bien que mal de suivre l’instruction notée sur la plaque de l’image ci dessous. »

Plaque indiquant "Les ordures dans les bacs à ordures". Université de Douala
Plaque indiquant « Les ordures dans les bacs à ordures ». Université de Douala
Bac à ordure d'hysacam à l'université de Douala
Bac à ordure d’hysacam à l’université de Douala

 

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