Les femmes noires et les cheveux greffés, complexe et mimétisme
Dans cette époque encore plus que dans celles qui l’ont récemment précédée, on ne s’étonne plus de voir une femme Africaine avec des cheveux artificiels sur la tête. A tel point que cela est devenu normal. Ce fléau si je peux l’appeler ainsi est en effet celui du remplacement du cheveu naturel par des greffes, des mèches, ou encore des mèches brésiliennes et indiennes comme elles le disent souvent. Certaines femmes sont même prêtes à dépenser des sommes faramineuses pour s’en procurer allant jusqu’à un demi million de francs CFA . Tout cela pour avoir des cheveux naturels d’autres femmes qu’elles mettraient sur leurs têtes. Lorsqu’on regarde les films produits à Hollywood, les clips vidéo produits en Afrique, l’on constate que les cheveux artificiels et chevelure importés sont devenus un phénomène de mode chez les femmes du continent noir. Vous en verrez même certaines définir leur charisme avec leurs mèches, d’autres s’en vantent même souvent en les balançant d’un geste de main.
Victimes et coupables
La femme Africaine est victime de complexité et exploitation d’identité (Confère article 13 de la charte de l’impérialisme). L’industrie du cheveu fait de gros chiffres à partir du marché Africain où la consommation est en hyper croissance.
La femme Africaine est coupable de rabais et d’abandon identitaire. De nombreuses femmes ne se croient belles uniquement avec un plastique ou les cheveux d’une amérindienne greffés à leur cuir chevelu. La plupart justifie cela par la difficulté d’entretien du cheveu naturel et certaines disent d’ailleurs que c’est impossible ou trop cher. Pourtant le coup estimatif de dépenses mensuelles moyen pour l’entretien des cheveux naturels est presque équivalent ou bien moins chers que celui des cheveux empruntés.
Les hommes sont passifs
Comme les femmes les hommes sont victimes de formatage culturel et nombreux d’eux encouragent d’ailleurs ce phénomène car les femmes leurs en mettent plein la vue lorsqu’elles brillent du fait de l’artifice. Ils donnent ainsi crédit.
Pourtant les cheveux crépus sont très beaux.
La honte du cheveu naturel chez la femme noire a grandi à en devenir un complexe social. Celle-ci se détache de ses racines et de l’originel au point d’oublier les vertus que possèdent ses cheveux. Elles oublient ou alors ne savent pas que dans les temps anciens, les rastas sont nés en Afrique et que les femmes les faisaient avec le cheveu naturel. D’aucunes minimisent ou s’enferment dans le stéréotype selon lequel : « Nos cheveux sont durs et ne peuvent pas être longs », très souvent, elles le disent sans l’avoir essayé. Regardez les « Rastamen et Rastawomen », comment pensez vous qu’ils font ? Des mouvements tels que le mouvement Nappy ont pris effet sur le continent depuis quelques années, mais, s’il y a des femmes qui décident par là de revenir à l’original, nombreuses n’y voient qu’un phénomène de mode. Que doit t’on encourager? la dénaturalisation née d’un complexe et d’un souci d’image et de commodité ou alors la force originelle dont la capacité est remise en cause. La femme noire a de beaux cheveux, elle doit le savoir et apprendre à s’accepter comme telle. C’est triste de voir qu’elle n’exploite pas ses atouts.
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